Le « je » empirique des philosophes

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28 septembre 2020

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Anne-Marie Boudot et al., « Le « je » empirique des philosophes », Cahiers de philosophie de l’université de Caen, ID : 10.4000/cpuc.517


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Résumé 0

Comment l’appel à l’expérience personnelle de l’écrivain-philosophe peut-il servir d’argument et faire partie du projet même d’une philosophie qui ne se satisfait pas d’un partage trop simple du singulier et de l’universel ? En s’adressant à lui-même, Marc Aurèle réalise ce que Pierre Hadot a décrit comme un « exercice spirituel » ; en décrivant son rapport à Dieu, en disant inlassablement « ego », saint Augustin « confesse » à la fois sa foi, ses péchés et l’attente du salut. Quant à Montaigne et Descartes, c’est en parlant d’eux-mêmes qu’ils font le récit de leur aventure de pensée entre doute et certitude. Et c’est encore dans des textes à la première personne que Biran, Comte et Nietzsche inscrivent la totalité de leur existence dans leurs écrits. Le présent volume interroge l’utilisation par la philosophie du « je » empirique, celui qui renvoie à une personne concrète et non au sujet transcendantal.

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