Chanter le crime à l’heure de l’invention des cafés-concerts parisiens sous le Second Empire

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10 décembre 2021

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Philippe Darriulat, « Chanter le crime à l’heure de l’invention des cafés-concerts parisiens sous le Second Empire », Criminocorpus, revue hypermédia, ID : 10.4000/criminocorpus.8806


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La naissance du café-concert dès 1850 fixe les canons d’une chanson française que tout semble opposer à la complainte criminelle. Se voulant légère et enjouée, elle appartient au monde des loisirs qui s’invente à cette époque et ignore les crimes dont se font l’écho les complaintes, les canards et, à partir de 1863, la presse de masse spécialisée dans les faits divers. La complainte criminelle, et la chanson de caf’conc’ sont deux genres bien vivants et largement diffusés qui se développent parallèlement tout en s’inscrivant dans des temporalités et des espaces différents. Ce sont leurs rapports, leurs spécificités et leurs influences que cet article se propose d’analyser.

From 1850, the birth of the Café-concert sets a model for the French song that seems to be in contradiction with criminal lament. Claiming to be flimsy, flighty and cheerful, it belongs to the new world of leisure and ignores the crime echoed by laments, broadsides and, after 1863, miscellaneous mass newspapers. Criminal lament and café-concert songs are two lively and widely circulated kinds of songs. They spread alongside in different spaces and temporalities. This paper studies theirs links, specific features and influences.

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