La piraterie et l’exercice de la violence dans l’espace atlantique (1713-1730)

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1 octobre 2021

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Kevin Porcher, « La piraterie et l’exercice de la violence dans l’espace atlantique (1713-1730) », Criminocorpus, revue hypermédia, ID : 10.4000/criminocorpus.9814


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« L’âge d’or » de la piraterie atlantique (1713-1730 environ) est un sujet déjà bien éclairé par l’historiographie, notamment anglo-saxonne, et le récit des violences commises par les forbans est bien entendu incontournable dans la plupart des publications. Néanmoins, ces pratiques violentes sont rarement mises en contexte et interrogées alors qu’elles permettent de mieux comprendre cette forme de criminalité maritime, et d’en percevoir la complexité. Ainsi, même si la violence physique n’est pas un objectif en soi de la piraterie, elle n’en est pas moins mobilisée pour répondre à des objectifs précis : il s’agit alors d’une violence « maîtrisée ». Par ailleurs, la vie à bord d’un navire pirate peut conduire à une brutalisation des comportements individuels et collectifs qui se traduit parfois par des violences que l’on peut qualifier « d’éruptives », qui ne répondent pas à des besoins utilitaires. Amplifiée et mise en scène au travers des récits du xviiie siècle, cette violence finit par devenir emblématique du pirate.

The Golden Age of Atlantic piracy (circa 1713-1730) is a theme already studied by historiography, in particular by Anglo-Saxon historians, and the details of the violence committed by pirates are of course related by most publications. However, this violence is rarely analyzed in context and questioned, while it provides the opportunity to better understand this maritime crime, as well as its complexity. Thus, even if physical violence is not an immediate objective of piracy, it is used to achieve specific purposes: it is then “controlled” violence. Moreover, life aboard a pirate ship can lead to a brutalization of individual and collective behavior which sometimes results in “eruptive” violence, which has no practical purposes. Amplified and recounted in eighteenth-century publications, this violence ends up becoming one of the characteristics of the pirate.

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