21 novembre 2013
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Nadine Scharfenort, « In Focus n° 1: Large‑Scale Urban Regeneration: A New “Heart” for Doha », Arabian Humanities, ID : 10.4000/cy.2532
À l’instar de Dubaï, pionnière de la région en la matière, le Qatar a choisi, à travers des politiques néolibérales, de créer sa propre image d’urbanité au niveau mondial, tout en fournissant un contre-exemple du controversé « modèle Dubaï ». À Doha, il ne reste presque plus rien d’original ni de représentatif de l’architecture et du paysage urbain traditionnels. Un des objectifs actuels est de tenter de combler le vide dans le patrimoine architectural qatari par la revitalisation d’un site historique de 35 hectares, afin de trouver un « nouveau langage architectural » pour le xxie siècle. Le projet « Msheireb » (désigné comme le « cœur de Doha ») impose une vision unifiée des principes de la ville arabe moderne, et redéfinit le design urbain en fonction d’habitudes traditionnelles (dans l’espace public, les quartiers piétons, etc.), pour ramener les populations (surtout les Qataris) au cœur de leur ville. Cet article propose une analyse de la qualité de ce nouveau concept de revitalisation urbaine, ainsi que de son succès potentiel.