Égyptiens expatriés aux Émirats arabes unis : ancrages, connexions transnationales et expériences cosmopolites

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19 décembre 2016

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Pagès‑El Karoui Delphine, « Égyptiens expatriés aux Émirats arabes unis : ancrages, connexions transnationales et expériences cosmopolites », Arabian Humanities, ID : 10.4000/cy.3151


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Dubaï se révèle particulièrement attractive pour les Égyptiens, leur offrant un mode de vie occidental, moderne et globalisé, dans un pays arabe et musulman. En dépit d’un intérêt croissant pour le Golfe, peu de travaux récents ont étudié les migrants arabes. Quels ancrages les Égyptiens développent-ils aux Émirats, malgré la précarité de leur statut ? Leurs connexions transnationales sont-elles d’autant plus fortes que l’intégration à la nation leur est refusée ? Quelles expériences font-ils de la super-diversité dans ces villes cosmopolites ? Après avoir interrogé l’existence d’une communauté égyptienne, nous montrerons comment certains Égyptiens, après de longs séjours, peuvent développer des sentiments d’appartenance à la ville (mais pas au pays, ni à la région du Golfe), et comment s’élabore une égyptianité transnationale, surtout chez les secondes générations. On s’intéressera aussi à l’intensification des pratiques transnationales depuis 2011, comme une réponse à l’accroissement de l’insécurité migratoire.

Dubai has been particularly attractive to Egyptians, offering them a modern Western globalized lifestyle in an Arab and Muslim country. Despite the growing interest for the Gulf, few recent academic works have studied Arab migrants. What kind of foothold do Egyptians establish for themselves in the Emirates, even though they are « impossible citizens »? Are their transnational connections all the stronger for the local government’s refusal to integrate them? How do they experience the super-diversity of these cosmopolitan cities? After questioning the existence of an Egyptian community, we show how some Egyptians after extended sojourns abroad develop a feeling of belonging to the city — but not to the country or the Gulf region —, and how a transnational Egyptianness emerges, especially for second generations. We also examine to what extent the intensification of transnational practices since 2011 is a response to the growing migration insecurity.

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