Un habitat perché et fortifié du Ve s. av. n. è. sur le mont Peigros, Sainte-Maxime (Var)

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22 octobre 2021

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Françoise AUDOUZE et al., « Un habitat perché et fortifié du Ve s. av. n. è. sur le mont Peigros, Sainte-Maxime (Var) », Documents d’archéologie méridionale, ID : 10.4000/dam.6564


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Au cours d’un siècle, le Ve av. n.è., qui voit les échanges économiques profondément modifiés par le commerce maritime et par l’activité économique des colons grecs de Marseille, l’habitat perché fortifié du Peigros témoigne, par son mobilier, de la persistance d’un mode de vie indigène, fondé sur des activités agro-pastorales, et peu tourné vers les échanges extérieurs. Édifié sur le sommet culminant des Maures orientales, il fait partie des sites fortifiés qui se situent sur le pourtour des Maures orientales et se range parmi les habitats fortifiés de petite dimension. La céramique importée de Marseille reste très minoritaire à côté d’une céramique modelée abondante. Les analyses palynologiques et carpologiques rendent compte d’un milieu de maquis en cours d’ouverture pour une agriculture de céréales et de légumineuses adaptée aux terrains pauvres et de prairies d’élevage.

During the Vth century BC, economic exchanges are deeply modified by the expansion of the sea trade and by the economic activity of the Greeks of Massilia. However, the fortified hilltop settlement of le Peigros illustrates a traditional indigenous way of life, based upon an agro-pastoral activity, and barely dealing with outside imports. Settled on the highest point of Les Maures orientales ranges, it is located on the margins of this range, as all other known fortified sites. The Greek imported ceramic from Massilia remains scarce in comparison with the numerous hand-made common forms. Pollens and macro-remains analyses shed light on a maquis landscape partially cleared for cereals and pulses cultivation and grazing.

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