11 janvier 2013
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Franck Boutaric, « Les réseaux de la qualité de l’air : des associations stratèges actrices de l’action publique », Développement durable et territoires, ID : 10.4000/developpementdurable.2878
Cet article met à jour la capacité d’associations de surveillance de la qualité de l’air (AIRPARIF et l’ASPA) à se constituer comme acteurs de la définition et de la mise en œuvre de la politique publique dans le domaine de la lutte contre la pollution atmosphérique. Lieux d’échanges et de confrontations entre différents milieux (industriels, associatifs, administratifs, politiques, personnalités qualifiées), les réseaux de surveillance de la qualité de l’air ont fait valoir leurs compétences et leurs savoir- faire dans la définition de leurs missions et de leurs objectifs. Leurs facultés à participer à l’élaboration d’instruments de l’action publique, comme la procédure d’information et d’alerte et l’indice de la qualité de l’air (indice atmo), attestent du rôle qu’ils ont exercé dans le management de la politique publique au cours des années qui précèdent et suivent l’adoption de la loi sur l’air et l’utilisation rationnelle de l’énergie. En définitive, l’étude des instruments de l’action publique, considérés comme des institutions, est une des méthodes pertinentes pour comprendre quelques-uns des vecteurs du changement d’une politique publique. Parmi ces vecteurs figurent les réseaux de surveillance de la qualité de l’air.