Les catholiques palestiniens et la langue française (1870-1950).

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20 novembre 2014

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Karène Sanchez-Summerer, « Les catholiques palestiniens et la langue française (1870-1950). », Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde, ID : 10.4000/dhfles.2403


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L’article aborde les relations entre la communauté catholique palestinienne et la langue française en Palestine ottomane et mandataire (1870-1950) à travers les écoles catholiques françaises ainsi que le processus qui aboutit à la minorisation de cette langue des minorités. Souvent accusés d’être des missionnaires français trop patriotes par les autorités religieuses, elles proposent un enseignement et une éducation chrétiens à des élèves issus de diverses communautés religieuses. Avec la fin du protectorat catholique de la France en Palestine, après la Première Guerre mondiale, la langue française reste dans une certaine mesure un vecteur de la religion catholique et la religion catholique un vecteur de la langue française au sein de ces établissements. L’arabe y devient (cependant) de plus en plus important, parallèlement à l’arabisation de la société et au nationalisme, mais elles continuent à former des cadres francophones. Après 1948, l’apprentissage du français revêt une fonction davantage symbolique et est proposé comme un bien temporel et non spirituel. Les actions d’assistance des écoles contribuent à diffuser une image positive de la langue.

This article approaches the relations between the Palestinian Catholic community and the French language in Ottoman and British Palestine (1870-1950) through the French Catholic schools, and the process that resulted in the minorization of this minority language. Often accused of French patriotism by the religious authorities, they propose a Christian education to pupils from various religious communities. With the end of the French Catholic Protectorate in Palestine after the First World War, French stays to a certain extent a vector of catholic religion and vice versa in these schools. Arabic becomes more and more important, but they continue to train francophone executives. After 1948, the learning of French language becomes more symbolic, proposed as a temporal good and not as a spiritual one any more. The relief actions of these schools contribute to spread a positive image of the French language.

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