Concilier dictature totalitaire et tourisme. Le régime fasciste italien face à ses ambitions touristiques

Résumé It En Fr

L’Italia fascista ha sempre incoraggiato il turismo per ragioni economiche e politiche. Tra il 1929 e il 1933 diversi rapporti, tuttavia, rivelano le sue fragilità a livello di turismo e propongono delle soluzioni per porvi rimedio migliorando le strutture e l’accoglienza degli stranieri, conciliando tutto questo con le restrizioni della dittatura. I controlli alle frontiere, la sorveglianza, la qualità degli hotel e dei trasporti o la gestione degli uffici turistici all’estero: su tutto questo si concentra particolare attenzione. Confrontati con i commenti dei viaggiatori, questi rapporti permettono di capire le insufficienze turistiche del regime fascista, le soluzioni per correggerle e i loro limiti.

Fascist Italy has always encouraged tourism for economic and political reasons. Between 1929 and 1933, nevertheless, several reports reveal tourist fragilities and propose solutions to remedy them by improving its equipments and welcoming foreigners, while reconciling the whole with the constraints of the dictatorship. Borders controls, surveillance, the quality of the hotels, of the transport industry, or maintenance of tourist offices abroad attract particularly attention. Confronted with the comments of the travelers, these reports enable to understand the tourist deficiencies of the fascist regime, solutions to correct them, and their limits.

L’Italie fasciste a toujours encouragé le tourisme pour des raisons économiques et politiques. Entre 1929 et 1933, plusieurs rapports révèlent néanmoins ses fragilités touristiques et proposent des solutions pour y remédier en améliorant ses équipements et l’accueil des étrangers, tout en conciliant l’ensemble avec les contraintes de la dictature. Les contrôles aux frontières, la surveillance, la qualité de l’hôtellerie, des transports, ou la tenue des bureaux touristiques à l’étranger retiennent particulièrement l’attention. Confrontés aux remarques des voyageurs, ces rapports permettent de saisir les insuffisances touristiques du régime fasciste, les réponses apportées pour les corriger, et leurs limites.