Le « groupe des conteuses » de la fin du XVIIe siècle : une construction ? Le cas de Marie-Jeanne L’Héritier de Villandon

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23 février 2022

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Elise Roussel, « Le « groupe des conteuses » de la fin du XVIIe siècle : une construction ? Le cas de Marie-Jeanne L’Héritier de Villandon », Les Dossiers du Grihl, ID : 10.4000/dossiersgrihl.8949


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Comment naît un « groupe » dans l’histoire littéraire ? En s’intéressant à l’apparition du « groupe des conteuses » à travers l’étude du cas de Marie-Jeanne L’Héritier de Villandon, cet article se penche sur la question de la constitution du « groupe » comme construction de la critique littéraire postérieure au temps de l’écriture, ou comme pratique d’écriture de l’autrice. Processus d’invisibilisation ou stratégie d’écriture collective, le groupe se donne à voir de deux manières. Il s’étudie dans une version « inclusive » – L’Héritier étant insérée dans un ensemble, celui des conteuses par les critiques littéraires comme celui des femmes qu’elle lie autour d’elle – ou dans une version « exclusive », comme l’est le groupe familial des Perrault, dont elle est proche par ses liens maternels mais sans partager pour autant sa reconnaissance littéraire. Le groupe apparaît ainsi comme outil de rassemblement collectif et d’individualisation.

How does a "group" emerge in literary history? Considering the appearance of the "group of women storytellers" through the study of the case of Marie-Jeanne L'Héritier de Villandon, this article deals with the constitution of the "group" as a construction of literary criticism after the time of writing, or during the author's writing practice. Whether it is a process of invisibilisation or a strategy of collective writing, the group can be seen in two ways. It can be studied in an "inclusive" version – L'Héritier is inserted into a group, the group of female storytellers by literary critics as well as the group of the women around her – or in an "exclusive" version, as is the family group of the Perraults, to whom she is close by her maternal ties but without sharing her literary recognition. The group thus appears as a tool for collective gathering and individualisation.

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