28 janvier 2014
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Françoise Pont-Bournez, « Des « estoires vraies ». Réflexions sur l’institution royale au miroir de quelques Romans de la seconde moitié du XIIe siècle », Droit et Cultures, ID : 10.4000/droitcultures.3241
En cette brillante Renaissance du XIIe siècle, des « clercs Lettrés » se sont emparé des trois matières de « France, de Bretagne, de Rome la Grande ». Forts de la certitude que « personne ne doit dissimuler son Savoir », ils entendent les transmettre à un large auditoire et s’expriment pour cela en « roman ». Ce faisant, ces « écrivains romanciers » savent aussi retenir l’attention des dames et des chevaliers lorsqu’ils proposent à leur réflexion un certain « modèle royal » en ses différentes composantes. Et ce public curial ne s’y trompe pas qui reconnaît et accueille le schéma institutionnel ici proposé du gouvernement capétien.