Les turbulences du temps : linéarités, cycles et résurgences dans The Death of the Heart d’Elizabeth Bowen

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9 janvier 2018

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Céline Magot, « Les turbulences du temps : linéarités, cycles et résurgences dans The Death of the Heart d’Elizabeth Bowen », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.3710


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Les critiques considèrent traditionnellement que The Death of the Heart est un Bildungsroman décrivant le parcours linéaire de la jeune Portia vers la maturité. Sans invalider une telle vision du roman, cet article s’attache à montrer qu’une autre lecture s’avère plus riche : si l’on place au centre du roman non plus seulement Portia mais la tension issue du conflit entre les deux personnages que sont Anna et Portia, le motif de la résurgence du passé et de la répétition vient se greffer sur l’expérience individuelle. Une conception cyclique du temps apparaît alors, qui prend forme dans le topos du parc, véritable champ temporel dans lequel les promenades des personnages font remonter le temps à rebours, à travers l’émergence d’un passé proche ou pré-diégétique. L’amnésie volontaire des personnages est troublée de telle sorte que la cyclicité temporelle vient révéler la signification de l’écriture, parfois dans un double sens caché au sein du texte même.

Critics have often described The Death of the Heart as a Bildungsroman centred on the character of Portia, in her progress towards maturity. If such a vision is undoubtedly valid, this article attempts to show that the novel can be better comprehended by placing Anna alongside Portia. Thus, the centre of the plot is not simply the young heroine but the tension between the two antagonistic characters. Such a shift also affects the perception of the temporal structure of the novel — the linear narrative appears to be interspersed with gaps opening onto previous moments, revealing that Portia’s present experience is a mere repetition of the past. Time takes the shape of a circle mapped out in the space of the action by the characters’ walks through Regent’s Park, which make them draw temporal loops. The re-surfacing of the past bridges shallow differences and reveals the meaning of the story, which lies in the ambiguities of the text itself.

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