4 juin 2018
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1168-4917
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2271-5444
https://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Isabelle Roblin, « A Cultural Reconstruction: From Pathos to Comedy, Alfred, Lord Tennyson Reimagined in A.S. Byatt’s ‘The Conjugial Angel’ (1992) and Lynne Truss’ Tennyson’s Gift (1996) », Études britanniques contemporaines, ID : 10.4000/ebc.4322
Par son titre même, Tennyson’s Gift, le roman de Lynne Truss désigne le poète en tant que point focal principal du texte. Mais il n‘est pas le seul. En effet, les reconstructions et interactions fictives d’un certain nombre de personnages réels à l’été 1864 sur l’île de Wight sont l’un des principaux ressorts comiques du roman. Les commentaires métatextuels du narrateur omniscient, mais qui appartient clairement au xxe siècle, contribuent également à l’amusement du lecteur aux dépens des célébrités victoriennes. Dans sa longue nouvelle « The Conjugial Angel » A. S. Byatt quant à elle réexamine les liens entre Tennyson et son ami décédé Arthur Hallam, à qui In Memoriam est dédié. L’un des personnages principaux est Emily, la sœur de Tennyson et fiancée de Hallam, qui réfléchit à la nature et à la signification de In Memoriam. Puis la focalisation interne se porte sur Tennyson lui-même, et le poète âgé est dépeint sans concession et d’une manière beaucoup moins amusante que dans Tennyson’s Gift.