4 janvier 2006
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Sophie Buffeteau et al., « Fiscalité et mariage », Économie publique/Public economics, ID : 10.4000/economiepublique.286
Cet article utilise la réforme du quotient familial de 1995 pour analyser l’impact de la taxation des revenus sur le mariage. Une caractéristique importante de cette réforme est l’annulation des allègements fiscaux en direction des couples de concubins avec enfants. Avant 1995, le système de quotient familial attribuait une demi-part supplémentaire à chaque parent célibataire avec enfants. La réforme de 1995 supprime cet avantage fiscal en introduisant la notion de parent isolé avec enfants. Ainsi, cette mesure compense les pénalités au mariage pour les couples avec enfants sans rien changer pour ceux sans enfant. Afin d’étudier les effets de cette réforme, nous mettons en oeuvre l’estimateur en double différence à partir des enquêtes Emploi (1990-2000) de l’INSEE. Nous observons ainsi que la probabilité de mariage des couples stables s’est accrue d’environ 4 points du fait de la réforme. Nos résultats ne permettent cependant pas de conclure à une moindre participation des femmes au marché du travail induite par une modification des taux marginaux d’imposition.