La corruption du composé de l’âme et du corps selon Descartes

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18 mai 2016

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Géraldine Caps, « La corruption du composé de l’âme et du corps selon Descartes », Études de lettres, ID : 10.4000/edl.923


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Bien que le terme « corruption » soit rarement employé par Descartes, ses occurrences s’avèrent en parfaite conformité avec l’ensemble des thèses constitutives de son système. Alors que l’acception du terme varie selon ce à quoi il se rapporte, il n’en reste pas moins que ses usages se rencontrent à des moments philosophiques charnières. Ainsi, loin d’être reléguée au second plan, la notion de corruption revêt de toute évidence une importance qui, jusqu’alors, a été largement sous-estimée, voire occultée. Dans le dessein de contrer la tradition scolastique, Descartes insiste sur l’objectif fondamental de son œuvre philosophique, à savoir la nécessité d’atteindre une connaissance claire et distincte dans les sciences. Cette lecture épistémologique se double d’une réflexion philosophique, anthropologique et morale sur le travail qu’un individu entreprendra sur ses propres représentations aux seules fins de ruiner la forme de corruption que sont les préjugés et les utopies qu’il véhicule, souvent depuis l’enfance, aussi bien sur certains phénomènes du monde qui l’entourent que sur lui-même.

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