25 mars 2024
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Marie-Claire Gauthier, « Les dommages épistémiques en recherche : rétablir la confiance des personnes trans envers les chercheur·euse·s en position de privilège en travail social à travers la pratique de la responsabilité épistémique », Éducation et socialisation, ID : 10.4000/edso.27260
Cet article s’intéresse aux dynamiques de pouvoir entre les chercheur·euse·s en position de privilège en travail social et les groupes marginalisés. Il suggère que les injustices épistémiques vécues par certains groupes marginalisés causent des dommages épistémiques, dont celui de la perte de confiance envers : 1) les institutions productrices de connaissances; 2) les chercheur·euse·s ; 3) les groupes eux-mêmes et leur capacité à produire des savoirs légitimes. Mobilisant la notion des injustices épistémiques et des dommages épistémiques et analysant le cas spécifique des personnes trans en travail social, l’article vise à répondre à la question suivante : quelles attitudes les chercheur·euse·s peuvent-ils·elles adopter pour éviter les dommages épistémiques et rétablir la confiance des groupes marginalisés à leur égard et à l’égard des recherches ? Dans cette optique, la pratique de la responsabilité épistémique apparaît essentielle pour rétablir cette confiance.