Jeter l’ancre. Situationnistes et anti-industriels face à la destruction de la nature

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12 janvier 2023

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ELFe XX-XXI

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Patrick Marcolini, « Jeter l’ancre. Situationnistes et anti-industriels face à la destruction de la nature », ELFe XX-XXI, ID : 10.4000/elfe.4670


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Durant la transition entre le mouvement situationniste et la mouvance anti-industrielle, frange radicale de l’écologie politique, s’est opéré un travail des imaginaires dans lequel la littérature a eu sa part. Cet article vise à le mettre en évidence en analysant l’évolution de l’œuvre de Guy Debord, à mesure que sa critique du capitalisme s’élargissait à une dénonciation de la civilisation technologique. D’abord marquée par la pratique de la dérive dans les grandes métropoles, se traduisant sur le plan des métaphores par la prégnance de l’élément liquide, son œuvre s’ouvre progressivement, dans les années 1970 et 1980, aux paysages de l’Auvergne et à une sensibilité nouvelle à la nature, dont l’imaginaire anti-industriel, caractérisé par la prédominance de l’élément terrestre, représente un prolongement contemporain.

During the transition between the situationist movement and the anti-industrial movement, the radical fringe of political ecology, imaginaries shifted, a shift literature contributed to. This article aims to highlight this by analyzing how Guy Debord’s work evolved, as he came to denounce technological civilization as part of his critique of capitalism. Initially marked by the practice of drifting into the great cities, which he bouilt upon using metaphors of water and liquids, his work gradually opened up, in the 1970s and 1980s, to the landscapes of the Auvergne and to a new sensitivity to nature, of which the anti-industrial imaginary, characterized by the predominance of the terrestrial element, represents a contemporary extension.

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