Fabrique d’une icône : La Madone de Bentalha. Entretien avec Juliette Hanrot

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30 octobre 2015

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Dans la nuit du 22 au 23 septembre 1997, un massacre de civils est perpétré par une centaine d’hommes à Bentalha, à une trentaine de kilomètres d’Alger. Le lendemain, un photographe algérien travaillant pour l’AFP, Hocine Zaourar, qui s’est rendu dans l’hôpital qui avait accueilli les victimes, saisit l’expression de douleur d’une femme. Cette image fait immédiatement la une de plus de 750 journaux dans le monde. Un tel retentissement s’explique par la force dramatique de la photo, mais surtout par son analogie frappante avec l’iconographie chrétienne de la douleur. C’est cette photo, baptisée par la presse Madone de Bentalha, qu’analyse l’ouvrage de Juliette Hanrot, La Madone de Bentalha. Histoire d’une photographie, en en déployant les multiples niveaux de signification tant sur le plan de l’histoire immédiate et des effets médiatiques que sur le plan de ses résonnances culturelles et anthropologiques. Dans l’entretien qu’elle a accordé à Dominique Clévenot, Juliette Hanrot revient sur la fabrique de cette icône pour interroger la relation que l’image de presse entretient avec le contexte historique de l’événement qu’elle relate, mais aussi avec l’imaginaire du public qui la reçoit.

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