Pierre-Claude-François Daunou en sa chaire (1819-1830)

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2 août 2017

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David Schreiber, « Pierre-Claude-François Daunou en sa chaire (1819-1830) », Écrire l’histoire, ID : 10.4000/elh.845


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Résumé 0

Entre 1778 et 1892, une chaire d’« histoire et de morale » a existé au Collège de France. À travers son histoire, on peut retracer certains déplacements dans les rapports entre la science historique et la science morale et politique, liés à la temporalisation de l’expérience, dans des termes comparables à ceux qu’utilise Reinhart Koselleck à propos du monde allemand à partir de la fin du xviiie siècle. La morale devient « historique », c’est-à-dire prise elle-même dans le processus homogène et irréversible de l’histoire considéré comme flux global d’événements. Si Michelet s’inscrit assez bien dans ce cadre, la figure de Daunou, son prédécesseur moins connu à la chaire d’« histoire et morale » entre 1820 et 1830, est intéressante : loin de souscrire à cette pulsion historiste, Daunou tend à s’y opposer de plus en plus fortement au fil des années et maintient par cela une forme classique de liens entre l’histoire et la morale. Pour nous, qui continuons d’avoir des rapports difficiles avec la philosophie de l’histoire, cette figure d’avant la « modernité » fait peut-être écho avec certaines tendances de notre temps.

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