Poèmes in situ

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26 janvier 2023

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Elseneur

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Claire Ghëerardyn, « Poèmes in situ », Elseneur, ID : 10.4000/elseneur.330


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Cet article examine une vingtaine de projets ayant consisté à créer des poèmes in situ dans les villes, entre 1995 et 2020, aux Pays-Bas où Leyde a joué un rôle pionnier, en Allemagne, en France, en Bulgarie, aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. À travers le monde, des villes de plus en plus nombreuses accueillent en effet des poèmes sur leurs murs, sur leur sol, et même sur le mobilier urbain, comme les bancs. On confie à ces inscriptions la tâche de réenchanter l’espace quotidien – et il y a là un véritable trait d’époque. Il s’agit ici d’observer comment divers supports sont investis et déclinés : la pierre ou la brique gravées, les façades peintes, la chaussée où la pluie écrit grâce à des pochoirs, mais aussi et surtout le site qui accueille le poème. Nous tentons de comprendre comment procèdent ces textes, qui le plus souvent ne se veulent pas pérennes, et comment la lecture se transforme dès lors qu’elle est située.

This paper looks at about twenty projects that aimed at creating site specific poems in cities, between 1995 and 2020, in the Netherlands where the municipality of Leiden has led a pioneering role, in Germany, in France, in Bulgaria, in the United States, in Canada and in the United Kingdom. All over the world more and more cities accommodate poems written on their walls and their grounds. Even urban objects, such as tree planters or benches, can be inscribed with poems. This can be considered a characteristic feature of our age, as those poems are commissioned to reenchant our quotidian space. Not only are words temporarily engraved in stone or bricks, painted on house fronts, stenciled by rain water on tarmac, but there are also impressed on the place itself, and on what can be called itsgenius. I examine how those texts proceed, and how those different physical mediums intervene in the passerby’s experience when reading becomes site-specific.

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