11 avril 2014
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Randa A. Mahmoud et al., « La planification controversée du Grand Caire avant/après 2011 », Égypte/Monde arabe, ID : 10.4000/ema.3305
La révolution de 2011 a suscité chez les Égyptiens un sentiment nouveau de patriotisme. Parallèlement, la société civile se montre de plus en plus décidée à reprendre son avenir en main. Quelques ONG commencent ainsi à prendre part au débat sur le développement urbain du Caire et de l’Égypte. Des nouvelles stratégies ont été formulées ou reconsidérées : « Development Corridors », « Egypt 712 », « Egypt Vision : 2030 ». Simultanément, les responsables politiques de l’aménagement du territoire réalisent l’inapplicabilité des plans stratégiques directeurs jusqu’à présent conçus pour Le Caire. En réaction au surinvestissement de la capitale par l’ancien régime, Le Caire n’est aujourd’hui plus le point focal du nouveau plan stratégique directeur « Egypt 2052 » conçu par le GOPP, organe chargé de la planification du territoire égyptien. Presque du jour au lendemain, le GOPP s’est convaincu que s’éloigner du Caire serait la solution à tous les problèmes d’aménagement que rencontre l’Égypte. Très loin du « Grand Caire 2050 » (précédent grand plan stratégique directeur) et de tous les remèdes proposés afin de résoudre les problèmes du Grand Caire, nous sommes aujourd’hui face à un document de planification dans lequel la capitale égyptienne est rarement mentionnée. Cette recherche met, tout d’abord, en lumière les paradoxes et les enjeux des nouvelles stratégies proposées, soit par la société civile ou par le GOPP, avant de s’interroger sur leur efficacité, et leur validité dans le contexte égyptien.