17 décembre 2008
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Francine Adam, « L’Autorité et l’autre, parcours toponymiques et méandres linguistiques au Québec », L’Espace Politique, ID : 10.4000/espacepolitique.143
L’autochtone, la française et l’anglaise sont les trois principales souches linguistiques des noms de lieux du Québec. Tributaires de l’histoire du contact des langues et des cultures, elles imprègnent le contexte géopolitique de la naissance des institutions responsables de sa toponymie, la Commission de géographie (1912) et la Commission de toponymie (1977). Disparition et changement de noms marquent les parcours toponymiques au long de l’histoire, créant une succession d’avancées néotoponymiques en accord avec la dynamique politique et territoriale. La néotoponymie contemporaine est multiforme et empreinte de choix identitaires, comme l’illustrent les dossiers suivants : noms de lieux autochtones du Nord-du-Québec, désignations commémoratives et consécration de l’ancestral, création de noms gardiens de la tradition et de la culture, fusions municipales et visions d’avenir de la société.