L’impact psychosocial du rationnement de l’accès aux traitements antirétroviraux dans les pays à ressources limitées

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13 octobre 2015

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Catherine Tourette-Turgis, « L’impact psychosocial du rationnement de l’accès aux traitements antirétroviraux dans les pays à ressources limitées », Éthique publique, ID : 10.4000/ethiquepublique.1858


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Il existe un besoin urgent de traitements antirétroviraux dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Malgré les preuves de la faisabilité de l’accès aux traitements dans les pays à ressources limitées, seulement 21 % des personnes ayant un besoin urgent d’être traitées le sont. De plus, on estime que parmi les 43 millions de personnes infectées par le VIH dans le monde, 70 % vivent en Afrique subsaharienne. Dénier l’accès aux soins et aux traitements antirétroviraux sur la base de leur coût ou du manque d’infrastructure est globalement inacceptable. Cet article décrit le climat de scepticisme persistant autour de l’élargissement et de l’accélération de l’accès aux traitements antirétroviraux dans les régions les plus démunies du monde. Mais il aborde aussi les conséquences psychosociales du rationnement sur les populations et les communautés. Des entretiens menés auprès des personnes, des couples et des familles qui les vivent montrent à quel point les critères de rationnement des médicaments soulèvent des questions éthiques.

Antiretroviral treatment of AIDS are urgently needed in low resource settings. Although access to antiretroviral treatment has been proved feasible yet fewer than 21% have access to these lifetime saving medications considered as the standard of care in the world’s industrialized nations. Estimates indicate that worldwide 43 million people live with HIV/AIDS and among them 70% live in sub-Saharan Africa. Denying access to antiretroviral therapy whether on the basis of price or inadequate infrastructure has become untenable.This paper describes the climate of global scepticism that persists around the necessity of scaling up access to antiretroviral therapy but it also addresses the psychosocial consequences of the rationing of treatment services for populations and communities. Some materials extracted from interviews with individuals, couples and families show how the different ways to ration antiretroviral therapy raise fundamental questions in ethics and human rights.

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