12 novembre 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1488-0946
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1929-7017
All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess
Jacques T. Godbout, « Pas de représentation sans représentativité ? », Éthique publique, ID : 10.4000/ethiquepublique.1978
À l’origine, la démocratie représentative a peu à voir avec la démocratie directe. Mais elle est en permanence tentée par ce modèle. La tension entre représentation et représentativité est un effet, ou un sous-produit de cette tension. Elle est compréhensible. C’est une tension de toute façon inévitable. Elle est même en partie souhaitable. Mais elle comporte des dangers, dont certains sont souvent oubliés, comme celui qu’on pourrait appeler la tentation de l’identité. La représentativité, en régime de démocratie représentative, ne peut être qu’un des éléments de la représentation politique, et elle ne peut apparaître qu’a posteriori. La démocratie actuelle doit résister aux sirènes de la représentativité comme solution à ses problèmes. C’est la proposition que l’auteur soumet dans ce texte qui vise à illustrer l’idée que même si la démocratie doit continuellement s’adapter aux changements de la société et prendre de nouvelles formes, elle doit également maintenir certains principes fondateurs.