« Chez nous, on ne tue pas le chien sans raison »

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10 janvier 2023

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Christian Seignobos, « « Chez nous, on ne tue pas le chien sans raison » », Revue d’ethnoécologie, ID : 10.4000/ethnoecologie.9524


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Résumé Fr En

Pour les sociétés des monts Mandara septentrionaux (Nord-Cameroun), le chien a conservé une part d'humanité au point de partager avec la famille les sacrifices aux mânes des ancêtres et de se présenter comme une sorte de gardien de la moralité familiale. Les « mythes » s'emploient à rappeler les services éminents qu'il sut rendre à l'homme. Les modes d'alliances matrimoniales l'ont largement pris en compte dans le passé. Tuer un chien par le fer est un crime, le laisser mourir de faim, une infamie lourde de conséquences. Pourtant l'homme devait, il y a peu, sacrifier le chien lors des serments de paix et pour, encore aujourd'hui, assouvir une cynophagie qui relève plus de soins thérapeutiques qu'elle ne participe à la diète alimentaire.

For the societies of the northern Mandara Mountains (North Cameroon), the dog has kept a part of humanity up to sharing with the family the sacrifices to the ancestors’ manes and standing like a kind of guardian of the family morality.“Myths” set out to recall the eminent services dog rendered to mankind. The patterns of matrimonial alliances have widely addressed this in the past.To kill a dog with iron is a crime, to let it starve to death, a heavy infamy. Yet humans had, not long ago, to sacrifice dogs during peace oaths and, still today, to satisfy a cynophagy which relates more to therapeutic care than to diet.

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