Bad Jokes and Good Taste: an Essay on Bentham’s ‘Auto-Icon’

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18 décembre 2021

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Tsin Yen Koh, « Bad Jokes and Good Taste: an Essay on Bentham’s ‘Auto-Icon’ », Revue d’études benthamiennes, ID : 10.4000/etudes-benthamiennes.9139


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Résumé En Fr

Jeremy Bentham catalogued a wide variety of uses for dead bodies in what was likely his last essay, ‘Auto-Icon’. Dead bodies could be preserved and transformed into statues (auto-icons, as it were) and used, among other ways, as theatrical props, commemorative statues, and building materials. Auto-Iconism would eliminate the need for coffins and graveyards – as well as funeral rituals, clerics to preside over the funerals, and, arguably, the entire religious establishment. This essay offers a reading of ‘Auto-Icon’ as a bad joke: impolite, unrefined, and in bad taste. The thought is that ‘Auto-Icon’ makes fun of the religious desire for immortality – continuing Bentham’s attacks on the religious establishment in this regard – as well as Bentham’s own pretensions to immortality, and of pretensions to good taste generally. As a bad joke, ‘Auto-Icon’ is an exercise both in the liberty of opinion and in the liberty of taste.

Jeremy Bentham a répertorié une grande variété d'utilisations de cadavres dans ce qui était probablement son dernier essai, « Auto-Icon ». Les cadavres pouvaient être conservés et transformés en statues (auto-icônes, en quelque sorte) et utilisés, entre autres, comme accessoires de théâtre, statues commémoratives et matériaux de construction. L'auto-icône éliminerait le besoin de cercueils et de cimetières, ainsi que des rituels funéraires, ses membres du clergé chargés de présider aux funérailles et, sans doute, d'ensemble de l’establishment religieux. Cet essai propose de lire l’« Auto-Icon » comme une blague de mauvais goût : impolie, peu raffinée et de mauvais goût. L'idée est que l’« Auto-Icon » se moque du désir religieux d'immortalité – dans la droite ligne des attaques de Bentham contre l'establishment religieux à cet égard - ainsi que des propres prétentions de Bentham à l'immortalité, et des prétentions au bon goût en général. En tant blague de mauvais goût, l’« Auto-Icon » est un exercice à la fois de la liberté d'opinion et de la liberté de goût.

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