24 mai 2019
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1779-0980
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1961-859X
https://creativecommons.org/licenses/by-nc/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess
Arsène Francoeur Nganga, « La Compagnie royale d’Afrique et les commerçants négriers anglais sur la baie de Loango (entre 1650 et 1838) », Études caribéennes, ID : 10.4000/etudescaribeennes.15466
À partir de 1550, le royaume d’Angleterre entre dans le concert du commerce des pièces d’Inde sur les côtes africaines en s’aventurant premièrement sur les côtes de la Sierra Leone et de la Côte de l’Or (Ghana moderne). Un siècle plus tard, les Anglais arrivent sur le littoral du royaume de Loango après une vaine tentative sur les côtes de la colonie de l’Angola accaparée par les Portugais voulant défendre leur monopole contre toute forme de concurrence. La baie de Loango offrait une traite moins coûteuse et de bonne qualité ; elle deviendra un eldorado pour la Compagnie royale d’Afrique et les commerçants négriers britanniques qui furent essentiellement des Anglais. La montée de la Grande-Bretagne en tant que première puissance négrière de l’Europe au XVIIIe siècle n’aurait pu se faire sans leur présence sur la baie de Loango, une structure importante de l’économie britannique du XVIIIe siècle.