16 mars 2021
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Jean Simon David et al., « La fécondité précoce dans les camps d’hébergement de l’Aire Métropolitaine de Port-au-Prince dans un contexte post-catastrophe naturelle », Études caribéennes, ID : 10.4000/etudescaribeennes.18851
Le tremblement de terre qui s’est produit le 12 janvier 2010 à Haïti a eu des impacts sur le comportement sexuel des adolescentes, plus particulièrement sur celles résidant dans les camps d’hébergement de l’Aire Métropolitaine de Port-au-Prince (AMPAP). En effet, selon l’EDS (2012), le taux de fécondité a augmenté de façon considérable du côté des femmes âgées de 15 à 19 ans (66‰ en 2012 contre 44,35‰ en 2009). Par ailleurs, en comparaison avec les autres communes ou zones du pays, la situation était beaucoup plus préoccupante dans les camps d’hébergement de l’AMPAP, avec un taux allant jusqu’à représenter 107‰. D’où l’objectif de cet article : identifier les différents facteurs socio-économiques qui influencent la fécondité des adolescentes vivant dans les camps d’hébergement de l’AMPAP.Les données utilisées dans le cadre de ce travail de recherche proviennent de la cinquième Enquête démographique et santé (Haïti, 2012). À travers l’estimation d’un modèle logit, il ressort que la «présence d’un enfant âgé de 5 ans et moins dans le ménage», l’» âge au premier rapport sexuel », le « statut matrimonial » et le « niveau d’éducation » sont les facteurs clés dans l’explication du phénomène de la maternité précoce observé dans les camps d’hébergement de l’AMPAP.