Du tourisme et de l’environnement en Afrique : mariage de raison ou relation d’intérêt ?

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11 février 2021

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Mimoun Hillali, « Du tourisme et de l’environnement en Afrique : mariage de raison ou relation d’intérêt ? », Études caribéennes, ID : 10.4000/etudescaribeennes.19393


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L’Afrique est perçue comme un continent à la fois riche et pauvre, ou plutôt appauvri. Or, du fait de l’amélioration de l’économie de certains pays, elle commence à intéresser chercheurs, économistes, hommes d’affaires et investisseurs touristiques. Y voient-ils un futur Eldorado ou juste un filon juteux ? À l’évidence, un bon nombre de courtisans de ce continent prometteur, mus par des intérêts mercantiles en majorité, ne voient dans ce progrès annoncé que son côté matériel : des terres riches occupées par des populations pauvres. Pourtant, au-delà des apparences perçues lors d’un séjour touristique éclair, ce berceau de l’humanité est intrinsèquement riche par sa dimension humaine, sa diversité culturelle, sa biodiversité exceptionnelle et, enfin, par la richesse de son sous-sol qui suscite les convoitises des grandes puissances. Mais il est vrai aussi que cette partie du monde est relativement pauvre du point de vue économique, technologique et infrastructurel ; d’où la cohabitation entre un immense héritage séculaire et une modernité naissante, mal assimilée. Ce dualisme « exotique » a fait naître deux courants de pensée : les adeptes de la sauvegarde des legs du passé, et les partisans du développement moderne. Qu’en est-il du tourisme ? Recherché pour ses apports et craints pour ses impacts, il peine à se faire une place au soleil de l’Afrique

Africa is seen as a continent both rich and poor, or rather impoverished. However, as the economy of some countries improves, it is starting to interest researchers, economists, businessmen and tourism investors. Do they see it as a future Eldorado or just a juicy vein? Obviously, a good number of courtiers of this promising continent, driven by mercantile interests in the majority, see in this announced progress only its material side: rich lands occupied by poor populations. However, beyond appearances perceived during a lightning tourist stay, this cradle of humanity is intrinsically rich by its human dimension, its cultural diversity, its exceptional biodiversity and, finally, by the richness of its subsoil which arouses the greed of the great powers. But it is also true that this part of the world is relatively poor from an economic, technological and infrastructural point of view; hence the cohabitation between an immense secular heritage and an emerging modernity, poorly assimilated. This ‘exotic’ dualism gave rise to two schools of thought: the followers of the safeguard of the legacies of the past, and the partisans of modern development.What about tourism? Sought after for its contributions and feared for its impacts, it is struggling to find a place in the sun of Africa.

África es vista como un continente rico y pobre, o más bien empobrecido. Sin embargo, a medida que mejora la economía de algunos países, comienza a interesar a investigadores, economistas, empresarios e inversores turísticos. ¿Lo ven como un futuro Eldorado o simplemente una vena jugosa? Evidentemente, un buen número de cortesanos de este prometedor continente, impulsados ​​por intereses mercantiles mayoritarios, ven en este anunciado progreso sólo su lado material: tierras ricas ocupadas por poblaciones pobres. Sin embargo, más allá de las apariencias percibidas durante una estadía turística relámpago, esta cuna de la humanidad es intrínsecamente rica por su dimensión humana, su diversidad cultural, su excepcional biodiversidad y, finalmente, por la riqueza de su subsuelo que despierta la codicia de las grandes potencias. Pero también es cierto que esta parte del mundo es relativamente pobre desde el punto de vista económico, tecnológico y de infraestructura; de ahí la convivencia entre una inmensa herencia secular y una modernidad emergente, mal asimilada. Este dualismo “exótico” dio lugar a dos escuelas de pensamiento: los partidarios de salvaguardar los legados del pasado y los partidarios del desarrollo moderno.¿Y el turismo? Buscado por sus contribuciones y temido por sus impactos, lucha por encontrar un lugar bajo el sol de Africa.

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