Loss, Diaspora, Displacement, and Parentage in Alistair MacLeodʼs No Great Mischief

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28 avril 2016

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Aislinn McDougall, « Loss, Diaspora, Displacement, and Parentage in Alistair MacLeodʼs No Great Mischief », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.1084


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Résumé En Fr

Alistair MacLeod’s No Great Mischief is a novel about family, history, clan bonds and the preservation of Scottish tradition and history by Scottish immigrants in Cape Breton, Canada. Spanning over two centuries, narrator Alexander MacDonald’s family history maps out the generational effects of the Scottish diaspora on the extended clan, clann Chalum Ruaidh, including loss of land, language, music, and clan members. Clann Calum Ruaidh becomes dispersed within Canada itself, although it is never spiritually divided as kinship bonds are repetitively enforced, and its members remain, as Lily Cho writes of diasporic communities, “connected by a sense of a homeland” (2007, p. 12). Yet while the novel is about familial relationships during a lifetime of cultural preservation in a new country, what ultimately haunts the text is significant loss of parentage. If the diasporic experience means to be “marked by loss”, as Cho suggests (2007, p. 19), then Alexander and the various members of clann Chalum Ruaidh are undoubtedly diasporic subjects. The novel is shaped by familial loss and the characters as products of the Scottish diaspora are challenged to preserve their Scottish traditions, language, lore and sense of the homeland in Canada in and amidst these tragedies. Throughout the text, the diasporic experience is manifested in the deaths of the parents of central characters such as Alexander, Catherine, Calum, the initial children of Calum Ruadh, and Grandfather MacDonald. While parentage is a means with which these characters connect to Scotland and Scottish tradition, the preservation process is hindered by the deaths of parents in clann Chalum Ruaidh. The mother and father figures in the clan function as the closest ties to the Scottish homeland generationally and genealogically, and as they disappear, these ties to homeland and history become obscured, and the children of the clan, displaced.

Le roman No Great Mischief d’Alistair MacLeod prend pour thème les liens familiaux, historiques et claniques ainsi que la préservation de la tradition et de l’histoire écossaises chez les immigrants de Cap Breton, au Canada. Couvrant plus de deux siècles, l’histoire familiale du narrateur, Alexander MacDonald, retrace les effets générationnels de la diaspora écossaise sur le clan « étendu », « clann Chalum Ruaidh », y compris la perte de ses terres, de sa langue, de sa musique et la dispersion de ses membres. « Clann Calum Ruaidh » se dissémine dans le Canada lui-même, bien que jamais il ne soit divisé en esprit, dans la mesure où les liens de parenté se voient réaffirmés de manière répétée, et parce que ses membres demeurent, ainsi que Lily Cho l’écrit des communautés diasporiques, « reliés par un sens de la patrie » (2007, p. 12). Pourtant, bien que le roman traite de relations familiales sur une génération entière consacrée à la préservation culturelle dans un pays nouveau, c’est la perte de parenté qui en définitive hante l’ouvrage. Si l’expérience diasporique signifie que l’on est « marqué par la perte », comme le suggère Cho (2007, p. 19), alors Alexander et les divers membres du « clann Chalum Ruaidh » sont sans nul doute des sujets diasporiques. Le roman est informé par la perte des liens familiaux et les personnages, produits de la diaspora écossaise, se voient en terre canadienne mis au défi de préserver leurs traditions, langage, folklore et sens de la patrie typiquement écossais, au milieu de diverses tragédies. Dans tout le texte, l’expérience diasporique se manifeste à travers les décès des parents des personnages centraux, Alexander, Catherine, Calum, les premiers enfants de Calum Ruadh, et du grand-père MacDonald. Si la parenté est un moyen de relier ces personnages à l’Écosse et à la tradition écossaise, le processus de préservation est mis à mal par le décès des parents du « clann Chalum Ruaidh ». Les figures paternelles et maternelles du clan incarnent les liens générationnels et généalogiques les plus forts vis-à-vis de la patrie écossaise, et lorsqu’ils disparaissent, ces liens à la patrie et à l’histoire se font obscurs, et les enfants du clan deviennent des expatriés.

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