Urban Scotland in Hugh MacDiarmid’s Glasgow Poems

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13 décembre 2013

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Béatrice Duchateau, « Urban Scotland in Hugh MacDiarmid’s Glasgow Poems », Études écossaises, ID : 10.4000/etudesecossaises.558


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Résumé En Fr

Hugh MacDiarmid is sometimes still thought a parochial poet, mostly interested in the depiction of rural Scotland. However, in the 1930s, he wrote several poems about the city of Glasgow but his work on urban predicaments has been largely forgotten. In his Glasgow sequence, MacDiarmid, along with many other writers in the 30s, redefines Scotland as an urban nation. Post-industrial Glasgow urges the whole country to “re-write” itself and the canonical representation of rural Scotland to fade away. Scotland is mercilessly deconstructed in “Glasgow 1938”: Glasgow is no longer “a dear green place”, Scotland no longer a land of peasants but urban hell where filthy disease and dirty capitalism spread around, murdering creation and culture. The stones of Glasgow reveal the betrayal of old Scotland, whose imaginative voice has been muted by sentimentality, Anglo-Scottish education and Calvinism. But even through scathing criticism, it is the need to “re-write” Scotland as a cradle of cultural and political change that emerges. How to “re-write” a nation? By letting anger and its poetical rhythm redefine Scotland and turn it into a communist city of light. The style and syntax of the Glasgow poems tend, not only to express meaning, but to perform. This attempt at writing a long poem stems from MacDiarmid’s experiments to rebuild Scotland anew, from his faith in the political and performative power of his poetry. To “re-write” Scotland means to “re-create” it.

La poésie de Hugh MacDiarmid souffre parfois encore aujourd’hui d’être confinée à un cadre rural par certains critiques. Pourtant, dans les années 1930, il s’intéressa à la ville de Glasgow et à l’Écosse urbaine dans plusieurs poèmes. À l’instar de nombreux autres écrivains des années 1930, il tenta de redéfinir l’Écosse comme une nation principalement urbaine, la ville post-industrielle de Glasgow encourageant la représentation canonique d’un pays rural à disparaître et les artistes à peindre ou récrire une autre nation. Dans le long poème non publié « Glasgow 1938 », l’Écosse est rageusement déconstruite : elle n’est plus terre de paysans mais un enfer urbain où la crasse de la maladie et le capitalisme se répandent sur Glasgow, assassinant culture et créativité. Les pierres de la ville renvoient l’image d’une Écosse trahie, dont l’imagination a été remplacée par le sentimentalisme, dénaturée par l’éducation anglo-écossaise et le Calvinisme. Malgré tout, le besoin de récrire l’Écosse et de la concevoir comme un berceau de culture et de révolution survit dans le poème. Comment réécrire une nation ? En abandonnant sa redéfinition à la colère et en laissant son rythme poétique transformer ses villes en cités de lumière communiste. Le style et la syntaxe des poèmes sur Glasgow tendent, non seulement à « dire », mais à « faire ». Produit de l’expérimentation poétique MacDiarmidienne pour guérir l’Écosse et de sa foi dans le pouvoir politique et performatif de son œuvre, « Glasgow 1938 » prouve que, pour MacDiarmid, la réécriture de l’Écosse est forcément reconstruction.

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