28 novembre 2019
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Alain Cariou, « Fleurir le désert, le mirage de l’agriculture », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.17484
En Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis, le rêve de voir « fleurir le désert » s’est évanoui à mesure que l’agriculture, déployée depuis les années 1970, conduisait à l’assèchement des aquifères et des finances publiques. Les nouvelles politiques se désengagent du secteur agricole en bannissant la céréaliculture et les cultures fourragères d’où un déclin des surfaces irriguées. Les États se tournent vers l’externalisation de la production à l’étranger sans toutefois abandonner complètement les agricultures nationales orientées vers l’essor des cultures sous abri et l’arboriculture. Mais la reconversion s’avère difficile dans un contexte socioéconomique défavorable. L’avenir de l’agriculture est suspendu à la capacité des politiques agricoles à faire émerger de nouvelles valeurs d’usage comme le tourisme et la patrimonialisation.