21 décembre 2016
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Jordi Tejel Gorgas, « Un territoire de marge en haute Djézireh syrienne (1921-1940) », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.9232
:Au sortir de la Première Guerre mondiale, les nouveaux États fondés sur les décombres de l’Empire ottoman adoptent, dans leurs zones rurales respectives, des politiques similaires afin de stabiliser leurs frontières et leurs populations. Si divers groupements ethniques et/ou religieux du Moyen-Orient sont touchés par ces changements, les plus touchés sont les Kurdes, majoritairement ruraux et principalement répartis depuis 1925 sur quatre États : la Turquie, l’Irak, l’Iran et la Syrie. La haute Djézireh syrienne, objet d’un vaste projet de sédentarisation entrepris par la France en tant que puissance mandataire au Levant (1920-1943), offre à cet égard un singulier terrain d’observation des populations rurales kurdes dans l’entre-deux-guerres. L’auteur envisage les relations centre-périphérie à partir de la notion de « marge», dans un sens certes spatial mais aussi culturel, politique et social.