21 décembre 2016
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Ricardo González Villaescusa et al., « Gallia Belgica : un objet sans revendication nationale », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.9499
Ricardo González Villaescusa et Thomas Jacquemin, Gallia Belgica : un objet sans revendication nationaleCet article part d’un étonnement : le fait qu’aucun auteur français, belge ou allemand n’ait produit de synthèse sur la Gaule Belgique, parce que c’est un territoire antique dont plusieurs pays se partagent la mémoire et, donc, sans point de vue national possible. Déjà dans l’Antiquité, on relève l’incommensurabilité des descriptions, exploitée plus tard par les auteurs de la Renaissance, qui ont vu l’intérêt qu’il y avait à faire cohabiter ces différentes géographies antiques pour légitimer les réalités de leur temps. La construction territoriale actuelle de la Belgique n’est donc ni plus artificielle ni plus naturelle qu’une autre. Mais on comprend mieux que les constructions nationales des xixe et xxe siècles aient biaisé la recherche sur la Gaule Belgique, en fonction de l’origine des chercheurs.