Peut-on étudier la morale chez les animaux ?

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21 décembre 2016

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Dalila Bovet, « Peut-on étudier la morale chez les animaux ? », Études rurales, ID : 10.4000/etudesrurales.9571


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Les sciences humaines et sociales s’intéressent à la morale humaine sous différents angles (développement, différences liées au sexe, différences culturelles, etc.). Cependant, à de rares exceptions près, ce terme devient tabou dès lors qu’il s’agit de l’appliquer à l’animal, et ce bien que les bases biologiques de la morale humaine soient de plus en plus étudiées et que l’altruisme chez certaines espèces animales fasse l’objet de publications de plus en plus nombreuses. Est-il possible d’appréhender scientifiquement et sans tomber dans l’anthropomorphisme des concepts tels que la sympathie, la réciprocité ou le sentiment d’injustice s’agissant d’individus qui n’ont pas accès à la parole ? Nous répondons par l’affirmative et donnons plusieurs exemples d’expériences permettant d’apporter des éléments objectifs de comportements qui peuvent être interprétés en termes de moralité.

The study of morality in animalsResearch on human morality in the social and human sciences draws on a range of approaches and perspectives (development, gender differences, cultural differences, etc.). However, with very few exceptions, the term “morality” remains a taboo when applied to animals, despite the increasing interest in the biological foundations of human morality and the growing number of studies on altruism in various animal species. This paper argues that concepts such as sympathy, reciprocity and the sense of injustice among living beings without language can be examined scientifically without committing the fallacy of anthropomorphism. The paper discusses a number of experiments that have provided evidence of behaviors that can be interpreted in moral terms.

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