18 février 2013
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Mohamed Firas THRAYA et al., « Enracinement des actionnaires de contrôle et performance à court terme des fusions-acquisitions en France », Finance Contrôle Stratégie, ID : 10.4000/fcs.1233
La concentration de l’actionnariat dans la plupart des pays, notamment en France, a attiré l’attention des chercheurs sur le rôle des actionnaires de contrôle dans l’entreprise. Cet article examine l’impact de l’enracinement des actionnaires de contrôle sur la performance des acquisitions à court terme. L’objectif est d’identifier, à partir de la réaction du marché, les cas où les actionnaires de contrôle utilisent des opérations de fusions-acquisitions pour extraire des bénéfices privés de contrôle. Nos résultats montrent que les principaux facteurs accentuant l’enracinement de l’actionnaire de contrôle comme les droits de vote, la séparation entre la propriété et le contrôle, la fonction dans l’entreprise, le cumul des fonctions, la signature d’une action de concert et l’actionnariat familial ne semblent pas en général affecter la performance à court terme mesurée par les rentabilités anormales cumulées (RAC). Toutefois, au moment où l’entreprise décide de se diversifier, les RAC deviennent significativement plus faibles lorsque l’actionnaire de contrôle détient des droits de vote au-delà de ses droits aux bénéfices ou lorsqu’il cumule les fonctions de la direction générale et de la présidence du conseil.