29 mars 2017
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Noelia Hernando-Real, « « Breaking Down the Borders of Memory : The Transatlantic Politics of Metatheatre in Sarah Ruhl’s Passion Play » », Les Cahiers de Framespa, ID : 10.4000/framespa.4290
L’article s’intéresse aux stratégies théâtrales que Sarah Ruhl déploie dans sa pièce Passion Play (2010) afin de questionner les descriptions monolithiques de la mémoire historique et ainsi jeter des ponts non seulement entre l’Europe et les États-Unis mais aussi entre le passé et le présent. Basé sur la théorie de l’hétérotopie de Foucault et de l’hétérochronie de Bakhtine, cet article démontre que les trois parties de la pièce fonctionnent comme un cycle mettant en scène le temps et l’espace comme une partie du continuum de la mémoire qui façonne les identités des personnages. Parmi les stratégies mobilisées dans la pièce, nous nous intéresserons plus particulièrement à l’analyse de l’utilisation du métathéâtre afin d’étudier l’importance de la transmission de modèles identitaires et le rôle des dirigeants politiques dans la manipulation de l’identité des peuples, phénomène qui, si l’on en croit Ruhl, marque profondément notre histoire, en Europe comme aux États-Unis.