An original example in Provence of Recent/Late Neolithic collective burial: the site of Collet-Redon (Martigues)

Fiche du document

Date

1 juin 2018

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/0016-4127

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2109-9642

Organisation

OpenEdition

Licences

All rights reserved , info:eu-repo/semantics/openAccess




Citer ce document

Aurore Schmitt et al., « An original example in Provence of Recent/Late Neolithic collective burial: the site of Collet-Redon (Martigues) », Gallia Préhistoire, ID : 10.4000/galliap.646


Métriques


Partage / Export

Résumé En Fr

Discovered in 2006, a collective burial, located at 200 m, north of the site Collet-Redon, in la Couronne, was excavated during two campaigns in 2014 and 2015. Located in the small valley called “the Chappats”, the tomb is installed in a pit with architectural features. Two sepulchral levels were identified. The first, probably composed of primary deposits, was partially removed. The second is consisted of an articulated individual and many commingled remains close to one of the wall. At least, 11 subjects (adults and immatures) are necessary to explain the composition of the osteological series. Only 7 beads made in limestone were associated with the human remains. Four radiocarbon dates are situated in the Recent Neolithic or at the very beginning of the Late Neolithic, before the widespread of collective burials in Provence. The chronological situation of the tomb, its location, the originality of its architectural feature and the use pattern are discussed taking into account the actual knowledge on funerary practices in the south of France at the end of Neolithic.

Découverte en 2006, une sépulture collective, située à 200 m au nord du site de Collet-Redon à La Couronne (Bouches-du-Rhône), a fait l’objet de deux campagnes de fouilles en 2014 et 2015. Localisée dans le fond du vallon des Chappats dont l’activité sédimentaire a permis sa conservation, elle est implantée dans une fosse et bénéficie d’un dispositif bâti et d’un pavage. Deux couches ont été identifiées. La première semble avoir reçu des dépôts primaires, en partie vidangée par la suite. La seconde est composée d’un individu incomplet en connexion et d’un amas d’ossements dissociés le long d’une des parois. Au moins 11 individus (adultes et immatures) sont nécessaires pour expliquer la composition de la série ostéologique. Le mobilier associé aux défunts se limite à 7 perles en calcaire. Quatre datations sur os humains situent l’utilisation de la tombe au Néolithique récent ou au tout début du Néolithique final, avant le plein développement des sépultures collectives en Provence. La position chronologique, la localisation, l’originalité du dispositif bâti ainsi que les caractéristiques du fonctionnement de cette sépulture sont discutées à la lumière des connaissances actuelles des pratiques funéraires de la fin du Néolithique dans le midi de la France.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en