Une masculinité en crise à la fin du XVIIe siècle ? La critique de l'efféminé chez La Bruyère

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13 juillet 2008

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L’efféminé est toujours un cas sexuel limite : homme aux airs féminins, il interroge l’innée de la nature sexuelle, critique les genres et leur définition explicitement physique. La fin du XVIIe siècle illustre cette tension chez les moralistes français et surtout chez La Bruyère dans ses Caractères où celui-ci interroge cette monstruosité générique à travers une analyse sémiologique. Mais cette tératologie n’est pas avant tout clinique mais sociale et morale : il nous avertit, par cet écart de genre, d’une corruption morale du monde tant par une sémiologie clinique que mythologique ovidienne ne cherchant pas le réalisme pathologique mais la filiation antique qui ante son ouvrage sur les Caractères Théophrastiens : philosophe plus que naturaliste.

The effeminate is always a sexual limit case: man in the feminine sights, he questions the innate of the sexual nature, criticizes genders and their explicitly physical definition. The end of the XVIIth century illustrates this tension at the French moralists and especially in La Bruyère’s Characters where this one questions this generic monstrousness through a semiological analysis. But this teratology is not above all clinical but social and moral: he warns us, by this distance from gender, from a moral corruption of the world both by a clinical semiology and ovidian mythology not looking for the pathological realism but the antic filiation with Theophrast’s Characters : philosopher more than naturalist.

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