Antipode viticole ? Commerce global et terroirs d’invention en Nouvelle-Zélande

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21 novembre 2021

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Rory Hill, « Antipode viticole ? Commerce global et terroirs d’invention en Nouvelle-Zélande », Revue de géographie historique, ID : 10.4000/geohist.2337


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Les premières vignes furent plantées en Nouvelle-Zélande par les Européens qui sont arrivés au cours du XIXe siècle. Aujourd’hui, le pays soutient une véritable industrie viti-vinicole, et profite d’une grande notoriété pour son vin blanc issu du cépage Sauvignon blanc. Or, le succès de ce vin blanc de la région de Marlborough cache les sorts variés de nombreux petits producteurs ailleurs dans le pays. Cet article explique la situation actuelle, où 93% du vin néo-zélandais est produit par seulement 7% des domaines du pays. L’identification et la mise en culture des terroirs viticoles s’est effectuée sous des politiques agricoles néolibérales, et en accompagnant le développement graduel d’une culture populaire du vin. Chez les vignerons, l’excellence technique et l’adoption rapide des innovations n’empêchent pas de s’intéresser aux nouveaux terroirs et à l’adaptation des cépages divers aux conditions climatiques variables du pays. L’instauration récente d’un système de « Geographical Indications » (GI ; variant du système des AOP) aide à la mise en avant des petites régions viticoles, bien que le mot terroir ne se diffuse pas partout dans la culture informelle et anglophone du pays. Des éléments de la culture Maori indigène commencent à se présenter dans le monde du vin néo-zélandais, et certains vins acquièrent des réputations qui seront, peut-être, les références de l’avenir.

Whilst the first grapes were only planted in New Zealand with the arrival of Europeans in the 19th century, the country's wine industry has rapidly grown. Today, it is globally recognized for its Sauvignon Blanc, which exploded in popularity in the 1980s. The success of Marlborough Sauvignon Blanc, however, and of several of the large estates which produce it, masks the variable fortunes of hundreds of smaller wine producers. In this article, primary and secondary research is used to reveal the story behind the current situation where 93% of New Zealand's wine is made by just 7% of its producers. The historical identification of ideal grape-growing territories is presented alongside the influence of neoliberal agricultural and trade policies, and the gradual development of wine culture in the young country. For producers, technical excellence and early adoption of innovations are accompanied by strong interest in finding propitious terroirs and adapting grape varieties to the varied terrain, meso and micro-climates of the country. The recent instauration of a system of Geographical Indications (GIs) is helping to demarcate the country's wine regions, and providing a shared identity for small producers, though the term “terroir” is not entirely domesticated within New Zealand's relatively informal culture. Some producers are looking for ways to include traditional Maori concepts in the development of a sense of place and a sense of purpose for the wine industry, and several distinctive wines are building reputations in the hope of becoming the classics of the future.

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