21 février 2022
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Ursula Klingenböck, « Nach der Wand. Figurationen und Funktionen von ‚Natur‘ als alternativer Lebensraum in ausgewählten Romanen der österreichischen Gegenwartsliteratur », Germanica, ID : 10.4000/germanica.14888
Le présent article se concentre sur la (re)présentation de l'homme et de l'environnement, en particulier de l'homme et de la nature dans les romans contemporains de langue allemande écrits par des auteures. Wald de Doris Knecht (2015), Still halten de Jovana Reisinger (2017) et Der Himmel ist ein kleiner Kreis (2021) de Carolina Schutti reprennent le sujet d'une vie forcée ou librement choisie, plus ou moins autonome, dans une nature rude, telle qu’elle a déjà été représentée par Marlen Haushofer dans Die Wand. La lecture s'appuie sur la théorie de Ricœur de la mimesis triple et son intersection avec le concept d'espace de Lotman, particulièrement pertinent par sa modélisation de la frontière. Les romans sont traditionnels dans leurs configurations de la nature. Ils utilisent des éléments bien connus pour le contenu (notamment le motif de la vie sobre), la structure et le genre (robinsonnade) et s'inscrivent dans des concepts établis de l'homme et de la nature. L'engagement environnemental ne vise pas tant la nature qu'un Je, qui s'est perdu à cause de circonstances de vie défavorables ou la maladie. Le potentiel refiguratif des récits environnementaux réside dans la représentation d'une alternative qui se fait critique chez Doris Knecht et contre-discours chez Jovana Reisinger et Carolina Schutti.