La thématique de Don Juan dans Don Juan oder die Liebe zur Geometrie de Max Frisch

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28 juin 2013

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Thérèse Robin, « La thématique de Don Juan dans Don Juan oder die Liebe zur Geometrie de Max Frisch », Germanica, ID : 10.4000/germanica.2095


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Max Frisch a, en 1953, repris, après maints auteurs, le thème traditionnel de Don Juan, le type même du séducteur, mais en l’agrémentant, d’après le titre, d’un amour, non pour les femmes, mais pour la géométrie. Cette thématique, traditionnelle, mais en même temps non traditionnelle, conditionne toute la pièce, son contenu et sa structure. Difficile à « découper » de manière satisfaisante, la pièce trouve son unité à travers le personnage de Don Juan. Toute la pièce tourne en effet autour de lui, les autres personnages ne prennent de sens que par rapport à lui, l’action secondaire se fond dans l’action principale. Don Juan subit, au fur et à mesure du déroulement de la pièce, une évolution personnelle, il vieillit et mûrit ; parallèlement, il s’abandonne à la géométrie au travers de laquelle il essaie de trouver son identité. Ce faisant, il se coupe de la société, à laquelle il tente d’échapper, mais à laquelle il finit par succomber. En refusant les femmes / la femme, il refuse la société, mais aussi le principe féminin. Il ne veut qu’être principe masculin. Il doit cependant à la fin admettre son échec et donc cette dichotomie. Cette acceptation finale qui frise la résignation peut malgré tout comporter un aspect positif : c’est en s’acceptant pour ce qu’il est que Don Juan peut se trouver lui-même. Le théâtre de Max Frisch est, même dans une pièce à thème traditionnel, la prise de conscience et le dévoilement de l’inconscient de l’être. Toute réalité extérieure est psychologisée. C’est l’âme humaine qui est « mise en scène ». Don Juan, c’est nous.

1953 nahm Max Frisch nach vielen anderen Schriftstellern das traditionnelle Thema von Don Juan wieder auf, d.h., das Thema des unverbesserlichen Verführers. Jedoch ist dieser Don Juan schon dem Titel nach mit einer Liebe zur Geometrie ausgestattet. Diese gleichzeitig traditionelle und nicht traditionelle Thematik bedingt das ganze Stück, dessen Inhalt und dessen Struktur. Es fällt einem schwer, eine befriedigende Struktur im Stück zu finden. Nur durch die Gestalt des Don Juan erhält die Komödie ihre Einheit. Tatsächlich kreist alles um Don Juan, die anderen Gestalten sind nur in Bezug auf ihn zu verstehen, die Nebenhandlung mündet in die Haupthandlung ein. Im Laufe des Stückes erfährt Don Juan eine persönliche Entwicklung, er wird älter und reifer; parallel dazu widmet er sich der Geometrie, wodurch er darauf hofft, seine eigene Identität zu finden. Damit trennt er sich von der Gesellschaft, der er zu entfliehen sucht, die aber ihm überlegen ist. Indem Don Juan die Frau / die Frauen verneint, lehnt er die Gesellschaft ab sowie das Weibliche. Er will nur das Männliche sein. Letzten Endes muß er doch seinen Mißerfolg akzeptieren, die Vereinigung vom Männlichen und vom Weiblichen in sich. Diese Erkenntnis, die auch als Wehmut und Resignation verstanden werden kann, klingt jedoch auch etwas optimistisch; nur indem Don Juan sich akzeptiert, wie er ist, kann er sich selbst finden. Max Frischs Theater (auch in einem Stück mit traditionellem Motiv) stellt die Bewußtwerdung des Ich, des Unbewußten vor. Jede äußere Wirklichkeit wird psychologisiert. Die menschliche Seele wird inszeniert. Don Juan, das sind wir auch.

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