1 juillet 2013
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Jacques Le Rider, « Arthur Schnitzler et l’Autriche dans La Revue de Genève, 1920-1930 », Germanica, ID : 10.4000/germanica.2117
Si la réception de l’œuvre d’Arthur Schnitzler dans La Revue de Genève se limite essentiellement à deux éléments : la traduction de la nouvelle Les Morts se taisent (dans le numéro de novembre 1925) et le compte rendu assez détaillé de la traduction de Mademoiselle Else par Daniel-Rops (dans le numéro de février 1930), l’apport de la revue genevoise à la connaissance de l’œuvre de l’écrivain autrichien en France réside principalement dans l’éclairage qu’elle donne de ses rapports avec la psychanalyse et le « freudisme ». Après avoir situé la revue dans le contexte éditorial, l’article s’intéresse d’abord à la place qu’elle fait à la littérature autrichienne du tournant du xixe au xxe siècle en général, puis à celle réservée à Schnitzler en particulier, pour montrer, enfin, comment sur fond de l’inconscient qui irrigue son œuvre et de controverses sur la psychanalyse freudienne, l’esprit genevois et l’esprit viennois en viennent à dialoguer.