Les comités de défense de la République (CDR) et l’Éducation en 1968-1969. Entre combat contre la subversion marxiste et volonté réformiste

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19 avril 2022

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François Audigier, « Les comités de défense de la République (CDR) et l’Éducation en 1968-1969. Entre combat contre la subversion marxiste et volonté réformiste », Histoire Politique, ID : 10.4000/histoirepolitique.4440


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Les Comités de défense de la République (CDR), apparus fin mai 68, entendent exprimer la majorité silencieuse qui refuse le désordre orchestré par une « subversion marxiste » supposée toujours active. Dans cette lutte, le secteur éducatif occupe une place centrale. Les enjeux politiques y sont forts dans la mesure où, via l’éducation secondaire et supérieure influencée par l’extrême gauche, toute une génération serait manipulée idéologiquement. L’étude analyse le discours idéologique et l’action militante des CDR (information, infiltration et résistance active dans les lycées et campus), observe les moyens engagés, les relais associatifs utilisés, les résultats obtenus. Elle souligne aussi le caractère ambivalent de ce discours CDR qui combine une volonté d’autorité avec une aspiration au progrès. Cette dualité s’observe lorsque le mouvement doit se positionner face à la loi d’orientation d’enseignement supérieur d’Edgar Faure.

The Comités de défense de la République (CDR) that emerged in late May 1968 sought to express the silent majority’s rejection of the disorder orchestrated by a supposedly still active “Marxist subversion”. The education sector occupied a central place in this struggle. The political stakes were high : in a secondary and higher education system influenced by the far left, an entire generation was supposedly at risk of falling victim to ideological manipulation. The present article considers the CDR’s ideological discourse and the activities of its activists (information, infiltration and active resistance in high schools and universities), examines the resources and associative networks it relied upon and the results it achieved. It also underscores the ambivalence of CDR discourse, which combined calls for authority with hopes for progress. This duality was on display once the movement had to take a stance on Edgar Faure’s law establishing guidelines for higher education.

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