15 février 2018
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Houda Kassatly, « « Enterrer son mort c’est l’honorer » », Hommes & migrations, ID : 10.4000/hommesmigrations.3982
Les réfugiés syriens au Liban sont confrontés à une situation inextricable à l’égard de leurs morts : l’installation des sépultures de leurs proches y est plus que problématique dans certaines régions. En cause, le manque de place, l’exiguïté des cimetières et surtout l’hostilité grandissante de la population locale. Si, au début de leur arrivée dans le pays, les Syriens ont bénéficié de certaines initiatives de Libanais leur offrant jusqu’à l’hospitalité de leurs tombes familiales, la situation a évolué avec l’afflux des réfugiés. Les réfugiés sont donc contraints de parer au plus pressé, avec des moyens rudimentaires pour respecter leurs traditions mortuaires.