Survivances carnavalesques au Maroc

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18 juin 2019

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Mouna Hachim, « Survivances carnavalesques au Maroc », Horizons/Théâtre, ID : 10.4000/ht.852


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Chaque année, se déroulent au Maroc des festivités qui sont l’occasion d’observer des réminiscences vivaces, sous une forme plus ou moins édulcorée, de rites carnavalesques, caractérisés par des spectacles burlesques et des processions masquées. C’est le cas de la cérémonie de Boujoud (l’Homme aux peaux), survenant juste après la grande fête du Sacrifice. C’est le cas également de Achoura, représentation de l’année qui meurt et ses symbolismes liés à l’organisation du monde et à la permanence cyclique de la vie et de la mort. Que dire de Yennayer dont les symbolismes universels de « portes de l’année » étaient l’occasion dans tout le Maghreb de grandes festivités dont le point commun étaient des rites de purification, de renouvellement et de placement de la nouvelle année sous les meilleurs augures ? Sans oublier le surprenant Sultan des étudiants qui voyait l’intronisation par les étudiants des medersas d’un roi-bouffon. Autant d’expressions originales du vécu, du légué, du pensé, du ressenti, du créé… qui étonnent par leur permanence malgré la captation par le monothéisme et la méfiance des pouvoirs.

There are festivities every year in Morocco which are times of lively reminiscences – in more or less watered-down forms – of carnival rituals characterized by burlesque shows and by masked processions. It is the case of the Boujloud ceremony (The Man with Skins) which takes place just after the great Sacrifice festivity. It is also the case of Achoura, a representation of the waning year along with its symbolism in connection with the organization of the world and with the cyclical permanence of life and death. What then of Yennayer whose universal symbolisms as “doors of the year” were the time of great festivities throughout the Maghreb region and whose common point were the rituels of purification, of renewal and of placing the new year under better omens? Nor should we left aside the remarkable Sultan of students which marked the enthronement of by the students of medersas of a buffoon-king. These are all original manifestations of real life experiences, of heritage, of thoughts, of perception, of creation, etc., which impress by their perenial nature in spite of recuperation by monotheism and the mistrust of the State.

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