4 novembre 2015
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/2101-0609
Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1639-6073
info:eu-repo/semantics/openAccess , All rights reserved
Corinne Ferrero, « Mis escritores muertos, de Daniel Guebel: una pasión narrativa », ILCEA, ID : 10.4000/ilcea.3609
Publiée en 2009, Mis escritores muertos de Daniel Guebel se présente comme un hommage à deux écrivains argentins contemporains disparus, Jorge Di Paola et Héctor Libertella. Sorte de « fiction dans la fission », cette évocation se révèle être aussi une formidable combinatoire de la distinction et du tribut où se révèlent progressivement les accords d’une voix singulière. Littéralement habité par les motifs de la désunion et de la contradiction, ce récit de la persécution de l’invisible enfoui sous la superficie des choses, derrière les apparences – le monstre subaquatique de Tandil, l’énigme de la femme – trame aussi en secret la clé d’un art singulier du récit. Suivant le fil de la métaphore de la respiration — et son contre-courant physiologique — nous essaierons d’appréhender le tempo, ou le rythme spirituel d’une écriture dont la mécanique contradictoire chiffre aussi le principe vital, la poiesie et la potentia. L’unité mélodique d’une écriture de l’absence et de la discordance, de la destruction et la régénération.