Tipping the scales. The Interfering Worlds of Anthropocene: The Human Epoch

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16 janvier 2024

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Matthias Grotkopp, « Tipping the scales. The Interfering Worlds of Anthropocene: The Human Epoch », Interfaces, ID : 10.4000/interfaces.8114


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Résumé En Fr

The article analyzes the poetics of scaling-up and clashing scales in the documentary/essay film Anthropocene: The Human Epoch by Jennifer Baichwal, Edward Burtynsky and Nicholas de Pencier from 2018. It reconstructs and exemplifies the idea that a poetics of scale can be useful and necessary for a comprehension of the Anthropocene following the arguments of Derek Woods, Eva Horn and Hannes Bergthaller amongst others. For example, a poetics of scale can make graspable the tensions and contradictions between the human as a global force – the multiple assemblages of human beings, technologies, other beings and materialities – and the human as an individual. But, as I argue with Hannah Arendt’s observation on the ‘stature of man’ in the space age, smoothly scaling-up to a global, universal point-of-view also reinforces the distanced world view that is at the root of the global ecological crises. I finally argue for an audiovisuality of the climate crisis that connects understanding and realization to activism and climate justice movements.

L'article analyse la poétique de la mise à l'échelle et du choc des échelles dans le film documentaire/film essai Anthropocene : The Human Epoch de Jennifer Baichwal, Edward Burtynsky et Nicholas de Pencier de 2018. Il reconstruit et illustre l'idée qu'une poétique de l'échelle peut être utile et nécessaire à la compréhension de l'Anthropocène suivant les arguments de Derek Woods, Eva Horn et Hannes Bergthaller entre autres. Par exemple, une poétique de l'échelle peut permettre de mieux saisir les tensions et les contradictions entre l'humain en tant que force globale – les assemblages multiples des humains, des technologies, des autres êtres et matérialités – et l'humain en tant qu'individu. Mais, comme je l’avance en suivant l'observation d'Hannah Arendt sur la « stature de l'homme » à l'ère spatiale, la transition linéaire vers un point de vue mondial et universel renforce également une vision du monde distanciée qui est à la base des crises écologiques globales. Je plaide enfin pour une audiovisualité de la crise climatique qui relie prise de conscience et compréhension au militantisme et aux mouvements de justice climatique.

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