15 mai 2017
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Youssef SADIK, « Zones grises et recomposition des politiques d’incitation à l’employabilité des jeunes au Maroc : le cas des quartiers pauvres », Interventions économiques, ID : 10.4000/interventionseconomiques.3492
Au Maroc, les politiques publiques d’emploi en faveur des jeunes se sont focalisées sur le chômage des diplômés de niveau supérieur qui constitue la principale préoccupation depuis la fin des années 1980, laissant de côté les autres catégories de jeunes, ce qui a entrainé un large mouvement de décomposition-recomposition de l’offre-demande d’emploi, ce qui entraine la montée de nouvelles formes de travail appelées « zones grises » et qui se situe aux frontières des catégories dualistes classiques « formel/informel », « précaire/stable », « public/privé », etc. Bien que L’État ait mis en place un certain nombre de dispositifs pour accompagner ces transformations. Force est de constater que ces politiques publiques d’emploi souffrent de la dispersion et du manque de coordination entre les intervenants publics et privés. Dans le présent article, nous présentons les résultats de l’étude de terrain que nous avons menée au sein d’un quartier défavorisé dans la région de Rabat-Salé, ensuite nous analysons, sur la base des travaux récents sur les zones grises d’emploi, les dynamiques du marché d’emploi local et ses recompositions.