Borrowed intelligence

Résumé En Fr

In order to investigate the broader issue of synthesis of intelligence in man‑made systems, by putting aside the argument whether or not intelligence is feasible by computational means alone, we are in a better vantage point to assess, not how, but where various positions in this argument lie. One curious faction, that is particularly relevant to perceptions of intelligence, appears in the culture of the art world. The anthropologist can take a missionary stance or a native one – as an artist. Rituals, necessarily in a continual state of flux, can be engaged in and modified from within. We can then ask, how does the culture of the art world approach computation and meaning?

Afin de pouvoir examiner au sens large du terme, les manifestations de la synthèse de l’intelligence humaine au sein des systèmes produits par l’homme, tout en mettant de côté les arguments qui consistent à affirmer ou à s’opposer à l’idée que l’intelligence est reproductible uniquement par les moyens computationnels, nous avons choisi une position plus intéressante, non pas en situant la manière mais plutôt en partant de l’espace où nos différents arguments peuvent se nicher. Une curieuse faction, qui paraît particulièrement importante pour la perception de l’intelligence, réside dans la culture du monde de l’art. L’anthropologue peut se positionner en tant que missionnaire ou en tant qu’autochtone, comme un artiste. Les rituels, inévitablement dans un flux constant, peuvent se dérouler et être modifiés de l’intérieur. On peut se demander alors, comment le monde de la culture de l’art perçoit le numérique et le sens.